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Il ne suffit pas de défaire des régimes supposés inféodés en promettant de faire du développement endogène, pour y arriver.

Il ne suffit pas de défaire des régimes supposés inféodés en promettant de faire du développement endogène, pour y arriver.

Parce que le diable est dans les détails des textes qui régissent certains contrats et autres codes des investissements, comme le montre le #SyndromeDangote.

C’est aussi comme cela que des institutions financières multilatérales collaborent avec des élites dirigeantes Africaines, pour forger des textes dans des systèmes et structures institutionnels qui, malicieusement, empêchent l’industrialisation par le développement de chaînes de valeurs intégrées et endogènes, avec la transformation indigène de nos propres ressources.

La jeunessse Africaine pourrait mieux comprendre l’esprit de mon combat de libération économique du continent, quand un investisseur aussi solide et respecté que Aliko Dangote, n’arrive pas à retenir ses larmes en public, à cause du sabotage par des textes dévoyés, de son investissement industriel de 20 milliards USD dans son pays.

Juste pour l’empêcher de raffiner du pétrole qui y est produit et ainsi déclencher la création de plusieurs chaînes de valeurs amont-aval!

Le drame de Dangote est le lot quotidien de plusieurs investisseurs Africains qui font l’offense de rêver de devenir des industriels.

Et ne plus penser “industrie” s’est même ancré dans la culture d’économie politique en Afrique.

Tout comme ont été acceptés, des coups d’état institutionnels qui ont permis à des préfets de puissances occidentales et à leurs nègres de service dans des institutions multilatérales, de faire des carrières parallèles, en vivant de la misère des Africains.

Si on laisse passer cette affaire de dévoiement de systèmes et structures institutionnels qui sert de levier pour tuer l’investissement de Dangote et intimider d’autres industriels africains, cette pratique sera aussi banalisée que la dictature d’institutions dévoyées, après que les premiers coups d’état institutionnels ont été tolérés en Afrique.

Parce que le manque de vigilance proactive des élites africaines progressistes, a déjà contribué à faire que la mégestion de frustrations populaires ait abouti à des révoltes qui ont fait le lit de coups d’état militaires qui n’ont pas réduit la pauvreté sur le continent!

L’espoir de révolutions populaires démocratiques renaît au Sénégal, où le Président de la République et son Premier Ministre actuels étaient neutralisés et sous les verrous, avec tous les activistes visibles et à portée d’arrestation, à juste quelques semaines d’une élection qu’une tentative de coup d’état institutionnel avait essayé de faire reporter par force arguties et juridismes produits par des institutions dévoyées.

Il aura fallu que toutes bonnes volontés de toutes parts se mobilisent pour éveiller les consciences populaires et faire avorter la tentative de coup d’état institutionnel.

Et le régime s’effondra dans le désordre!

On peut s’en inspirer pour créer des boucliers sociaux et protéger des chaînes de valeurs potentiels.

De Pape Demba Thiam

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