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Et nous ?

Et nous ?

Alors que les législatives de novembre approchent à grands pas, la Biennale De Dakar se retrouve prise dans une ambiguïté qui laisse perplexe.

Lors des récentes concertations du Président Faye et de ses collaborateurs, le DAK’ART figurait-il sur les tablettes ? Et sa date du 7 novembre était-elle bien visible ? Il est difficile d’imaginer qu’il en ait été autrement.

L’idée d’inaugurer une biennale le 7 novembre, suivie d’élections le 17, soulève de légitimes interrogations.

Quels sont les risques encourus ?

La Biennale, ce n’est pas qu’une simple exposition d’œuvres d’art.

C’est un moment politique fort, où toute la République se mobilise pour accueillir galeristes, artistes, collectionneurs et critiques. Un temps dédié à la culture, un secteur essentiel au bien-être de la nation.

Or, avec des élections en novembre, la République n’aura tout simplement pas les moyens de s’investir pleinement dans cet événement. Car il ne suffit pas d’allouer un budget et de présider une cérémonie d’ouverture.

La Biennale nécessite un engagement total, une présence active et une attention soutenue de la part des autorités.

Umàr Sall

editor

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