Celui qui a dirigé ce pays douze ans durant a-t-il du cœur ? Comment a-t-il pu réussir à nous endormir avec tous ces coups fumants que révèlent les médias locaux sans que cela ne soit démenti ? Comme on a pu être si naïfs quand il nous faisait la promesse d’une gestion sobre et vertueuse. Etait-il sincère quand il nous disait avoir le Sénégal au cœur? Ou avait-il le cœur et les yeux sur nos ressources ? Par ses prouesses sur le charcutage du foncier et des finances publiques, si ce n’est pas de la sorcellerie, il doit être un génie de l’enfumage. Mai à l’évidence, on pourrait dire qu’il nous a tous bernés. Au rythme où les scandales se retrouvent sur la place publique, on peut lui décerner la médaille d’or de l’entourloupette. En douze ans, il s’est révélé être un véritable génie des affaires. Les révélations de nos confrères du quotidien « Libération », relatives au grand banditisme sur le littoral et au partage de biens de l’Etat qui auraient été cédés à des personnes proches de l’-ex Chef ou de sa cour, ne doivent pasrester impunies. Il faut que l’Etat fasse rendre gorge à toutes ces personnes peu recommandables. On pourrait bien se demander ce qu’il serait advenu de ce pays s’il avait rempilé pour un troisième mandat illégal. De quoi mettre hors d’état de nuire toutes ces personnes quis’égosillaient, le poussant dans la fosse aux « Lions ». Toutes ces frotte- manches portent le visage hideux de la transhumance des récentes Législatives pour lesquelles personne n’a senti leur apport positif. Ils étaient plutôt venus chercher refuge sous le parapluie du leader de Pastef. Il nous faudra nous débarrasser de cet éculé fatalisme que résume l’écrivain français Diderot. « Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut ». C’’est en fait un des traits caractéristiques de ce fatalisme si sénégalais auquel on s’accroche comme une bouée de sauvetage. Notre libre arbitre ? De la foutaise ! Nous ne sommes responsables de rien. On détourne des biens qui ne nous appartiennent. C’était la volonté divine comme si on ne pouvait se retenir. On patauge dans l’argent sale. C’est Dieu !
En toute conscience, on se partage le foncier, procède au carnage de l’économie. C’est encore la volonté divine. Nous ne sommes responsables de rien. Il était écrit là- haut que ça arrivera. Il nous faudra nous départir de tout cela et de ce tout éculé « Massla » (Tolérance) et arrêter, juger et foutre tous
les fautifs, complices et responsables de ce carnage sur nos ressources en prison. Sans état d’âme !
kàccoor bi – le temoin